Questions fréquentes des hommes sur le dépistage du cancer de la prostate

Septembre est le mois de la sensibilisation au cancer de la prostate, ce qui en fait le moment idéal pour mettre l’accent sur la santé masculine et l’importance du dépistage précoce. Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus courants chez les hommes, mais beaucoup ne savent pas quand ni comment se faire dépister. Poser des questions est la première étape pour prendre votre santé en main, et la bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas seul.

Dans cet article, BPH Canada répondra aux questions les plus fréquentes que les hommes se posent sur le dépistage du cancer de la prostate, depuis le moment où il faut commencer jusqu’à la fréquence des examens, en passant par le déroulement des tests. Comprendre les options qui s’offrent à vous vous permet de prendre des décisions éclairées et en toute confiance concernant votre santé.

Qu’est-ce que le dépistage du cancer de la prostate ?

Le dépistage du cancer de la prostate permet aux médecins de détecter les premiers signes du cancer de la prostate avant l’apparition des symptômes. L’objectif est simple : détecter les problèmes potentiels à un stade précoce, lorsque le traitement est souvent le plus efficace.

Le dépistage comprend généralement deux tests principaux :

  • Test sanguin PSA (antigène prostatique spécifique) : il s’agit d’un simple test sanguin qui mesure le taux de PSA, une protéine produite par la prostate. Des taux supérieurs à la normale peuvent être un signe de cancer de la prostate, mais ils peuvent également être causés par d’autres affections, telles qu’une hyperplasie de la prostate ou une infection.
  • Toucher rectal (TR) : lors de cet examen rapide, le médecin palpe la prostate à travers la paroi rectale afin de détecter des nodules ou d’autres anomalies. Bien que cela puisse sembler inconfortable, l’examen est bref et peut fournir des informations importantes sur la santé de la prostate.

Le dépistage ne donne pas de réponse définitive quant à la présence ou non d’un cancer, mais il permet d’identifier les hommes qui pourraient avoir besoin d’examens complémentaires, tels qu’une imagerie ou une biopsie. Il est important de comprendre que la décision de commencer le dépistage est souvent personnalisée, en fonction de facteurs tels que votre âge, vos antécédents familiaux, votre origine ethnique et votre état de santé général. 

Questions à poser au sujet du dépistage du cancer de la prostate

Il est tout à fait normal d’avoir des questions au sujet du dépistage du cancer de la prostate. Beaucoup d’hommes ne savent pas quand commencer, quels tests sont nécessaires ou ce que les résultats peuvent signifier. En ce Mois de la sensibilisation au cancer de la prostate, en abordant les préoccupations les plus courantes, vous vous sentirez plus confiant et mieux préparé lorsque vous discuterez avec votre médecin.

1. À quel âge dois-je commencer à me faire dépister ?

Pour la plupart des hommes, les discussions au sujet du dépistage du cancer de la prostate commencent vers l’âge de 50 ans. Cependant, si vous présentez un risque plus élevé, par exemple si votre père ou votre frère a eu un cancer de la prostate à un âge plus jeune, votre médecin peut vous recommander de commencer plus tôt, vers 40 à 45 ans. L’essentiel est d’avoir une conversation éclairée avec votre médecin au sujet de vos facteurs de risque personnels.

2. Quelle est la précision du test PSA ?

Le test PSA est utile, mais il n’est pas parfait. Des taux élevés de PSA peuvent être causés par d’autres affections que le cancer, comme une hyperplasie de la prostate ou une infection. Cela signifie que tout test peut parfois donner des résultats faussement positifs (suggérant un cancer alors qu’il n’y en a pas) ou faussement négatifs (ne détectant pas un cancer présent). C’est pourquoi les résultats du test PSA sont généralement interprétés en parallèle avec d’autres tests et vos antécédents médicaux généraux.

3. Quels sont les risques liés au dépistage du cancer de la prostate ?

Si le dépistage peut sauver des vies, il comporte également certains inconvénients potentiels :

  • De fausses alertes qui entraînent une anxiété inutile
  • Des effets secondaires liés aux tests ou traitements de suivi, tels que des infections ou des troubles urinaires

C’est la raison pour laquelle la décision de procéder à un dépistage doit toujours faire l’objet d’une discussion avec votre médecin afin d’évaluer les avantages et les risques pour vous personnellement.

4. À quelle fréquence dois-je faire un dépistage du cancer de la prostate ?

La fréquence du dépistage dépend de votre niveau de risque et des résultats de vos tests précédents. Certains hommes peuvent n’avoir besoin d’un dépistage que tous les deux ans, tandis que ceux qui présentent un risque plus élevé peuvent avoir besoin d’un contrôle annuel. Votre médecin établira un calendrier adapté à votre situation.

5. Quels sont les symptômes à surveiller même si je ne passe pas de dépistage ?

Le cancer de la prostate se développe souvent de manière silencieuse à ses débuts, mais certains symptômes doivent être surveillés, notamment :

  • Difficulté à commencer ou à arrêter d’uriner
  • Flux urinaire faible ou interrompu
  • Mictions fréquentes, en particulier la nuit
  • Présence de sang dans l’urine ou le sperme
  • Douleurs persistantes dans les hanches, le dos ou le bassin

Si vous présentez l’un de ces symptômes, il est important de consulter votre médecin, même si vous n’avez pas encore commencé à passer des examens de dépistage réguliers.

6. De quoi dois-je discuter avec mon médecin avant le dépistage ?

Avant de prendre une décision, discutez des points suivants avec votre médecin :

  • Vos antécédents personnels et familiaux en matière de cancer de la prostate
  • Votre âge et votre état de santé général
  • Les avantages et les risques du dépistage
  • Les étapes suivantes si vos résultats d’examen s’avéraient anormaux

Ces conversations vous aideront à prendre une décision personnalisée et éclairée concernant le dépistage.

Conseils pour un mode de vie sain et la prévention

Bien que vous ne puissiez pas contrôler certains facteurs tels que l’âge ou les antécédents familiaux, des études démontrent qu’un mode de vie sain peut réduire le risque de cancer de la prostate et favoriser la santé globale de la prostate. De petites habitudes prises régulièrement peuvent faire une grande différence :

  • Adoptez une alimentation équilibrée : privilégiez les fruits, les légumes, les céréales complètes et les protéines maigres. Les aliments riches en antioxydants, tels que les tomates et les légumes verts à feuilles, peuvent être particulièrement bénéfiques. Essayez de limiter votre consommation de viandes transformées et d’aliments riches en graisses saturées.
  • Restez physiquement actif : une activité physique régulière peut vous aider à maintenir un poids santé, à améliorer votre équilibre hormonal et à renforcer votre système immunitaire, autant de facteurs qui peuvent réduire le risque de cancer. Essayez de faire au moins 30 minutes d’activité physique modérée presque tous les jours.
  • Maintenez un poids santé : l’obésité a été associée à des formes plus agressives de cancer de la prostate. La gestion du poids par l’alimentation et l’exercice physique est l’une des meilleures mesures que vous puissiez prendre pour prévenir cette maladie.
  • Limitez votre consommation d’alcool et cessez de fumer : ces deux habitudes peuvent avoir un impact négatif sur votre santé générale et contribuer au risque de cancer. Une consommation modérée d’alcool et l’arrêt complet du tabac peuvent améliorer votre bien-être à long terme.
  • Faites des bilans de santé réguliers : même si vous faites des choix sains, des visites régulières chez votre médecin peuvent aider à détecter rapidement tout problème potentiel. Les soins préventifs vont de pair avec les habitudes de vie.

Faire des choix proactifs ne garantit pas que vous éviterez complètement le cancer de la prostate, mais cela renforce les défenses naturelles de votre corps et contribue à une meilleure santé générale.

Options de traitement du cancer de la prostate chez BPH Canada

Alors que nous célébrons le Mois de la sensibilisation au cancer de la prostate, c’est le moment idéal pour donner la priorité à votre santé. Le dépistage du cancer de la prostate peut sembler intimidant, mais disposer des bonnes informations facilite la première étape. En sachant quand commencer, quels tests sont disponibles et quelles questions poser, vous pouvez élaborer avec votre médecin un plan adapté à vos besoins spécifiques en matière de santé. N’attendez pas que les symptômes apparaissent, car un dépistage précoce sauve des vies.

Chez BPH Canada, nous allons au-delà du dépistage en proposant des options de traitement avancées aux hommes chez qui un cancer de la prostate a été diagnostiqué, notamment la thérapie focale NanoKnife et SpaceOAR. Ces approches innovantes sont conçues pour traiter efficacement le cancer tout en minimisant les effets secondaires, aidant ainsi les hommes à maintenir leur qualité de vie.

Si vous envisagez de passer un dépistage du cancer de la prostate ou si vous êtes prêt à discuter des options de traitement, prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec notre urologue de renommée mondiale. Agir maintenant pourrait faire toute la différence pour votre santé et votre avenir.